Hier soir, comme bien d'autres soirs, je me suis couché après Le Téléjournal et Le Point de Radio-Canada. Sauf que, hier soir, contrairement aux autres soirs, je me suis couché triplement enragé.
- On nous avait promis qu'il n'y aurait plus de publicité pendant le Téléjournal cette année. Promesse non tenue. Il y en a moins, mais il y en a. Et parmi les pires, celle de Wal-Mart, dont j'ai déjà laissé entendre ce que j'en pensais.
- Un reportage biaisé sur les bars échangistes. Non, mais... Que des couples s'éclatent en s'échangeant ou s'échangent en s'éclatant, c'est leur affaire; mais que la télévision publique fasse gratuitement la promotion des bars échangistes pendant Le Téléjournal, c'est notre affaire. Et je m'inscris en faux contre cette tendance à laquelle l'émission Enjeux nous a habitués : faire la promotion des 'dérapies' sexuelles sous le couvert de pseudo reportages superficiels et équivoques sans contre-partie.
A B S O L U M E N T I N A C C E P T A B L E !
- Et, la cerise sur le gâteau : une entrevue frôlant la condescendance -- certains sourires en disent long -- avec Jacques Parizeau qui nous revient avec son vieux rêve rafistolé et une pub pour son site Web. Je suis bien au Téléjournal de Radio-Canada? Si la tendance se maintient, Monsieur Derome, cet espace télévisuel qui vous sied si bien deviendra une vitrine complaisante des 'tendances' à la mode plutôt qu'un lieu de débats et d'approfondissement des grandes questions de l'heure. Seriez-vous en train de passer dans la moulinette des cotes d'écoute?
Je persiste à dire ce que j'ai déjà développé ici : les émissions d'information de notre télévision d'État ne seront crédibles hors de tout doute que le jour où la publicité en sera bannie. On a le droit de rêver!
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