- Réflexion à la suite de l'invitation de la Lettre aux évêques de l'Église catholique sur la collaboration de l'homme et de la femme dans l'Église et dans le monde, qui veut « instaurer un dialogue avec les hommes et les femmes de bonne volonté, dans la recherche sincère de la vérité et en vue d'un engagement commun pour tisser des relations toujours plus authentiques ».
Les auteurs et les destinataires de cette Lettre ne m'en voudront pas, j'espère, de les laisser en plan. J'ignore pourquoi, mais j'ai un syndrôme intérieur qui s'apparente à de l'allergie lorsque je m'arrête aux mots pape, évêques, Vatican...; encore plus lorsque je lis Congrégation pour la Doctrine de la Foi, d'où émane le document. Paradoxalement, je respecte beaucoup l'Église pour son attachement et sa fidélité à la tradition et aux valeurs fondamentales : comme si j'avais besoin de cette solidité du discours et de cette continuité dans l'action qui donnent un certain sens à la vie.
Je prends également pour acquise toute la deuxième partie de la Lettre, intitulée Les données fondamentales de l'anthropologie biblique. On lit ça une fois et on a compris; en fait, on n'a rien compris à moins d'être exégète, sinon que la réflexion qu'on nous propose est basée sur la tradition biblique et non sur une nouvelle théorie à la mode du jour.
Je laisserai également aux gens d'Église de réfléchir sur la quatrième partie de la Lettre : L'actualité des valeurs féminines dans la vie de l'Église. J'aurais l'impression, en m'y arrêtant, de ne pas me mêler de mes affaires. Et puis, il faudra bien qu'un jour l'Église élargisse ses critères d'admissibilité à la prêtrise si elle veut régler le problème du 'déclin ecclésiastique' (!) : la Tradition, c'est aussi de savoir s'adapter à la réalité...
Je restreindrai donc mon champ de réflexion aux paragraphes 2, 3 et 4 qui posent Le problème de la femme dans un monde dominé par l'homme et aux paragraphes 13 et 14, qui proposent comme solution l'actualisation des valeurs féminines dans la vie de la société.
Cinq paragraphes avec lesquels je suis assez d'accord sur le fond à la condition de ne pas tomber dans le simplisme. Je m'expliquerai là-dessus dans un prochain billet. En attendant, pourquoi ne les liriez-vous pas, ces paragraphes 2, 3, 4, 13 et 14? [Note pour Biblivore : en oubliant tout le reste de la Lettre... ;-)]
N'êtes-vous pas d'accord, vous aussi que le génie de la femme (l'expression, croyez-le ou non, est de Jean-Paul II) mérite mieux que ce que lui impose actuellement la société?
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