30 décembre 2004

Pourquoi bloguer sinon pour apprendre?

    Quatrième volet d'un bilan-réflexion après trois cent soixante jours de billets quotidiens dans Franchement! et au bout de vingt-six mois d'essais et erreurs dans cinq autres blogues.


J'aime d'instinct le mot 'apprentissage'. Peut-être à cause de sa transparence 'sémantique' (surtout depuis l'apparition du Web) : apprenti, tissage, sage, âge. Le jour où on découvre que c'est en les partageant que nos connaissances grandissent, on n'en finit plus d'apprendre. Et la beauté de l'affaire, c'est que plus on en apprend plus on découvre de choses à apprendre. Simple principe d'astrophysique!



Internet est une formidable banque de connaissances aussi gigantesque que chaotique. Comment s'y retrouver sans s'y perdre, y perdre son temps et même son âme (pour qui en a une, bien sûr)? Internet n'a rien à faire avec l'apprentissage; pas plus qu'une bibliothèque, aussi Grande soit-elle, ou qu'une encyclopédie aussi complète soit-elle. Parce que l'apprentissage n'a que faire de la quantité. Il se tisse subrepticement de fils en aiguilles, de mots en images déroulés à travers les bonnes pages des bons livres ou des bons programmes ou des bons sites qui nous ont été révélés par d'autres qui y avaient eux-mêmes été référés par d'autres... D'autres qui se sont appelés mère, prof, maître, chroniqueur, ami... ou simplement blogueur.



La blogosphère est un formidable espace d'apprentissage. Blogueuses et blogueurs y expriment ouvertement au jour le jour leur questionnement, leurs réactions, leurs 'fréquentations', leurs découvertes... qui deviennent autant de pistes potentielles d'apprentissages pour celles et ceux qui les lisent. Et parce qu'on est ici entre gens responsables, on nous propose du bon et du meilleur; on nous évite le pire, le futile, le vide.



Je n'ai jamais tant appris que depuis que je blogue.



Bloguer, « qu'ossa donne? » Mais ça permet d'apprendre en partageant nos expériences et nos découvertes en et hors ligne. En bout de lignes, de mieux comprendre la vie. De ne pas se contenter de la p'tite vie.



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