12 août 2004

L'art de masquer l'essentiel par la controverse

Si l'article de Clairandrée Cauchy réflète bien les réactions de l'« Église québécoise » à la suite de la publication par le Vatican d'une lettre sur la collaboration de l'homme et de la femme dans l'Église et dans le monde, c'est à brailler. Rien sur le fond -- dont on se moque presque d'ailleurs --, tout sur la controverse. Serait-ce par une déformation 'professionnelle' journalistique visant à faire saliver les lecteurs du Devoir en relatant uniquement les propos chocs de ses interlocuteurs**? À moins que l'article de Clairandrée Cauchy ne veuille tout simplement nous enlever toute illusion sur la capacité de nos gens d'Église à contribuer au débat de fond?



Au lieu de contester et de rabrouer les aspects discutables de la Lettre et, ce faisant, d'en repousser le contenu du revers de la main, pourquoi l'« Église québécoise » n'en profite-t-elle pas pour amener sur la place publique un débat de fond sur l'homme, la femme, la famille ici et maintenant? N'est-ce pas à cela que nous invite le Vatican : « Ces réflexions entendent être un point de départ d'une démarche d'approfondissement au sein même de l'Église et instaurer un dialogue avec les hommes et les femmes de bonne volonté, dans la recherche sincère de la vérité et en vue d'un engagement commun pour tisser des relations toujours plus authentiques. », lit-on dans l'introduction de la Lettre aux évêques.



    **Les médias n'auraient-ils maintenant qu'un seul CHOI pour subsister : répandre et nourrir la controverse?


L'article : « L'Église québécoise perçoit mieux le féminisme que le Vatican », par Clairandrée Cauchy, dans ledevoir.com, édition du jeudi 12 août 2004.



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