Le mariage : pour le couple ou pour les enfants?
L'archevêque d'Halifax ne pose-t-il pas la bonne question aujourd'hui au Parlement qui s'apprête à redéfinir le mariage? À quand un vrai débat public sur ce sujet fondamental pour les générations qui viennent?
Le mariage est l'institution sociale prévue pour la conception, l'éducation et la protection des enfants. Il est vrai que tous les mariages ne sont pas réussis et que toutes les familles ne sont pas heureuses. Ce sont là, aussi, des réalités humaines.
Une union entre personnes de même sexe fournit bien des choses, y compris un partenaire sexuel et une participation aux bénéfices économiques. Toutefois, à cause de sa nature même, cette union ne peut jamais engendrer un enfant, qui est l'expression ultime de l'union physique entre un homme et une femme.
Dans le mariage, l'époux et l'épouse s'engagent dans une relation volontaire pour prendre soin des enfants créés à travers leur amour. Dans une union entre personnes de même sexe, les enfants peuvent se voir privés de leur simple droit naturel de vivre avec leurs deux parents biologiques dans une même famille.
En voulant assurer des droits égaux à tous les adultes, nous créons deux classes d'enfants : ceux qui peuvent potentiellement vivre avec leurs deux parents au sein d'une même unité familiale, et ceux qui ne le peuvent pas.
Le mariage, tel que nous le connaissons, est une institution sociale qui se préoccupe du bien commun et non des droits individuels. Par contre, les unions entre personnes de même sexe se préoccupent entièrement des droits et des désirs des individus.
Afin d'exaucer un désir particulier chez certains adultes, le Parlement du Canada prépare un projet de loi qui va remodeler l'unité de base de notre société et ainsi priver totalement certains enfants de leur droit humain fondamental de vivre dans une famille avec leur père et leur mère.
Nous pouvons faire mieux que cela.
Dans le mariage, le bien commun l'emporte sur les droits individuels, par Mgr Terrence Prendergast, SJ, Archevêque de Halifax, dans ledevoir.com, Édition du vendredi 7 janvier 2005
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