Article éclairant et troublant de Bruno Odent dans l'Humanité sur la stratégie du chaos et l'art de provoquer le terrorisme chez nos voisins les États-Unis et le petit frère israélien : « Une politique du pire parallèle à celle de Washington ».
Selon son analyse, l'assassinat du cheikh Yassine n'est rien d'autre qu'un moyen pour Sharon de provoquer le chaos pour arriver à ses fins :
« la radicalisation recherchée par Ariel Sharon pour conforter ses opérations militaires dans les territoires occupés et justifier la construction du mur, n'a pas manqué de se produire. (...) L'indulgence de Washington [révèle] en fait le parallélisme des logiques mises en oeuvre par Israël et par l'administration Bush. On sait combien la politique du pire qui a conduit, sous couvert d'anti-terrorisme, à faire la guerre en Irak et en Afghanistan, loin de réduire la menace comme elle le prétendait, l'a au contraire accentuée. »
Provoquer l'escalade du terrorisme serait donc une stratégie américo-israélienne pour rendre impossible toute négociation politique et justifier ainsi des interventions militaires unilatérales pour occuper un territoire convoité.
Ça ressemble étrangement à un modèle d'occupation que nos pères ont connu et qui a mené tout droit à la Deuxième guerre mondiale. Sauf que cette fois-ci, les parties en présence sont en rupture de force : que peut faire une souris contre un chat devant l'apathie générale?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire