02 avril 2004

Libre-échange, occupation et terrorisme

À la recherche d'explications crédibles dans Google Actualités pouvant m'amener à comprendre la terrifiante escalade du terrorisme et de la barbarie au Moyen-Orient, je tombe sur un article de la journaliste Naomi KLEIN dans Alternatives : « Main-d'œuvre bon marché : une arme contre le terrorisme? ».


Le libre-échange qu'on nous a vendu comme outil de développement économique serait-il en train de montrer son vrai visage, celui d'être un outil d'occupation économique? À ce compte-là et au rythme où notre économie accroît sa dépendance aux États-Unis sous le couvert du libre-échange, même le Québec n'est pas à l'abri du terrorisme...


« Comme en Palestine, l'Irak est aux prises avec un taux de chômage dramatique, auquel contribue l'occupation. Ce n'est pas étonnant : une des premières décisions de l'envoyé américain Paul Bremer a été de mettre à pied 400 000 soldats et plusieurs autres fonctionnaires de l'État. Il a aussi permis l'ouverture des frontières irakiennes à des produits exportés, vendus à faibles prix, une décision qui a contribué à la perte de centaines de petites compagnies locales.

La plupart des travailleurs qui ont perdu leur emploi et cherché à en retrouver un pour reconstruire leur pays n'ont pas eu de chance : la reconstruction de l'Irak correspond à un vaste programme de créations d'emplois, mais pour les Américains d'abord. Par exemple, la compagnie Halliburton importe des travailleurs américains, non seulement comme ingénieurs, mais aussi comme cuisiniers, chauffeurs de camions et coiffeurs. Ensuite, les autres emplois sont attribués aux immigrants asiatiques, et les Irakiens ramassent le reste. »


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