Je mets fin à ma cure de désinbloxication en partageant avec vous cette réflexion d'un ami :
Je me suis toujours demandé où commençait la dépendance, définie comme «ne pouvant s'empêcher de».
La réponse est assez simple : tout va bien jusqu'au moment où on décide de faire passer l'activité en question au devant de choses auxquelles on accorde de la valeur, et à leur dépends.
Alors, un phénomène automatique de justification se met en place, qui dévalorise le reste et survalorise l'activité.
Reconnaître la responsabilité du choix initial est plus difficile que de continuer et ne fait que l'amplifier.
La privation permet de retrouver le cadre initial, mais ça demeure la privation de quelque chose de fonctionnel et potentiellement utile ou agréable.
Reste à reconnaître ceux à qui on a fait le coup, les fois qu'ils auraient dû savoir qu'on les laissait tomber pour «l'activité», surtout les premières fois. Ça comprend soi-même, sa famille, ses amis, compagnons...
À partir de quand redevient-on «non-dépendant»?
Quand on est capable de faire l'activité, tout simplement, avec ses limites, son cadre d'utilisation pratique et tout ce qui en fait un outil intelligent et non un ogre tentaculaire.
J'ai relu ça je ne sais combien de fois avant de m'y reconnaître...
Merci, Denys.
1 commentaire:
Merci pour le partage de la réflexion. C'est quand même un bon côté des blogues, le partage.
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