Les politiciens péquistes sont passés maîtres dans l'art de l'entourloupette. Dernière manifestation de cet art : ils ont réussi hier à approuver le budget provincial tout en s'y opposant. Et ce n'est pas d'hier qu'ils nous entourloupent : aussi loin que je peux remonter dans ce qui me reste de mémoire, leur premier coup fumant a été à la fin de leur premier mandat de signer une convention collective avec les enseignants puis, après leur réélection, de récupérer 20% du salaire consenti lors de la négociation en votant une loi spéciale à cet effet. Non... En fait, leur première entourloupe remonte encore plus loin dans le temps : c'est le jour où ils ont eu le culot de nommer leur parti : parti « québécois ».
Cela dit, j'ai beaucoup de sympathie pour les militants péquistes qui ont un idéal nationaliste québécois, une vision québécoise sociale-démocrate. Je ne comprends pas trop cependant qu'ils consentent aussi unanimement à transformer leur parti en monarchie. Le pouvoir-à-tout-prix serait-il en train de les contaminer?
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