Après un long temps d'arrêt et mûre réflexion, je mets un terme à ce monologue intérieur à ciel ouvert. Ces six cents et quelques billets de franchement-parler réceptifs aux commentaires m'ont été salutaires, même sans. Mais aujourd'hui, finies les tergiversations d'accro : j'arrête!
Ce blogue m'aura permis d'oser. D'oser en toute liberté.D'oser exprimer, d'oser affirmer, d'oser intervenir.
Celles et ceux qui persistent à bloguer vraiment le comprendront d'emblée : il n'y a rien comme bloguer pour apprendre à écrire (à s'exprimer de façon à être de mieux en mieux compris), pour chercher à définir et affirmer sa propre identité (pour ne pas être pris ni se prendre pour un autre), pour se sentir tenu d'intervenir sur la place publique quand il le faut (pour être conséquent avec soi-même, tout simplement).
Je continuerai cependant à utiliser ce médium complet qu'est le blogue. Le blogue est en effet à la fois parfait outil de rédaction parce qu'en lien avec tous les autres, plateforme créative de publication, canal planétaire de diffusion et réseau instantané d'intercommunication. Qui dit mieux, compte tenu que c'est aussi le médium le plus abordable, donc le plus démocratique que je connaisse pour qui sait lire et écrire.
Dorénavant, je l'utiliserai surtout en exploitant et en développant son potentiel rassembleur et 'témoigneur'. Sa dimension sociale, disons.
Merci, franchement, d'avoir osé être là et de l'avoir parfois manifesté. Et merci à tous les blogueurs et blogueuses qui, par leur audace et leurs propos, m'ont inspiré ces 600 pages.