Ce portrait correspond-il à la 'réalité mondiale' ou n'est-il pas plutôt le résultat du traitement que font les médias de cette réalité notamment à travers 'les nouvelles'? Car un des effets pervers des bulletins de nouvelles et des reportages, c'est justement d'entretenir notre sentiment d'impuissance devant l'entassement et l'amplification des catastrophes imputables à la bêtise humaine. Et voilà notre passivité viscérale justifiée en même temps que nos émotions rassasiées.
La réalité est locale. On peut agir localement. La question qu'on évite trop facilement, c'est : Assistons-nous au déclin de notre quartier ou de notre village? Répondre oui nous obligerait à sortir et à agir autour de nous. Aussi bien dans ce cas ne pas se poser la question et continuer à écouter, impuissants, 'les nouvelles nationales et internationales'.
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