Il ne faut pas vivre ou avoir vécu longtemps à Montréal pour comprendre le mot « dualité » dans toute sa multiplicité. La dualité économique particulièrement flagrante sur la rue Sainte-Catherine où la richesse s'étale dans les vitrines et la misère tend la main devant; la dualité religieuse qui fait taire les clochers; la dualité scolaire publique d'en-bas, privée d'en-haut; la dualité dans les transports communs ou pas, dans les restos chics et les chics restos... La dualité dans son nom même, avec ou sans l'accent.
La dualité linguistique est cependant la plus visible et la plus audible partout à Montréal;
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