06 janvier 2004

Les vaches de la finance

En payant le gros prix pour un plein d'essence, un dix-huit litres d'eau et un litre de lait ce matin, je n'ai pu m'empêcher de penser au scandale financier Parmalat et à la chronique de Gil Courtemanche, « Ces bandits en cravate » (Le Devoir, édition du 3 janvier 2004) :


« Ces crimes économiques, quand ils sont de l'ampleur de ceux d'Enron ou de Parmalat, font certes les manchettes, mais, pour le reste, ils trouvent parfois une petite place dans les potins boursiers. La société dans son ensemble, les gouvernements et les médias en particulier semblent considérer cette forme de criminalité comme une dérive malheureuse mais normale de notre système économique. (...) Mais cet argent qu'on manipule, qu'on cache, qu'on s'échange par dizaines de milliards dans les bureaux feutrés de la haute finance, n'est-ce pas aussi l'argent du public? »

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