19 juin 2007

Le choix

Se faire être ou se faire avoir.

06 juin 2007

Être reconnu et encouragé

Le débat public sur le bulletin scolaire a finalement connu une fin abrupte : le gouvernement a décrété le retour à « l'ancien bulletin ». Ce n'est pas à moi de juger de la pertinence de cette décision dans le contexte de la réforme scolaire actuelle : je laisse aux pédagogues et aux parents le soin de le faire.

Pour moi, le bulletin est un outil d'évaluation certes, mais il est surtout un outil de reconnaissance du progrès accompli. Autant pour l'élève que pour ses parents et ses profs. C'est aussi l'occasion d'une ou deux rencontres pour mieux se connaître et s'encourager mutuellement à ne pas lâcher.


03 juin 2007

En clos

Ce qui m'a frappé en passant à Longueuil hier, ce sont les imposantes clôtures entourant chaque propriété. Les petites comme les grandes. Je n'en ai pas vu cependant autour des condominiums qui foisonnent maintenant sur le chemin Chambly. Leurs clôtures sont probablement à l'intérieur, me suis-je dit. Dans une société individualiste comme la nôtre, il est difficile ne pas vivre en clos. N'est-ce pas la meilleure façon de marquer notre territoire, de prévenir les intrusions, de protéger notre vie privée... et d'avoir un peu de liberté.

À la campagne il y a de moins en moins de bêtes qui broutent dans des clos. Elles sont pratiquement toutes en perte d'autonomie, faut croire, étant l'année durant à l'intérieur de grands bâtiments dans des stalles individuelles, où elles reçoivent à heures fixes le boire et le manger et où elles piaffent le reste de la journée n'ayant que les mouches pour se désennuyer. Et leur queue, pour les chasser.



02 juin 2007

Cré péquistes!

Les politiciens péquistes sont passés maîtres dans l'art de l'entourloupette. Dernière manifestation de cet art : ils ont réussi hier à approuver le budget provincial tout en s'y opposant. Et ce n'est pas d'hier qu'ils nous entourloupent : aussi loin que je peux remonter dans ce qui me reste de mémoire, leur premier coup fumant a été à la fin de leur premier mandat de signer une convention collective avec les enseignants puis, après leur réélection, de récupérer 20% du salaire consenti lors de la négociation en votant une loi spéciale à cet effet. Non... En fait, leur première entourloupe remonte encore plus loin dans le temps : c'est le jour où ils ont eu le culot de nommer leur parti : parti « québécois ».

Cela dit, j'ai beaucoup de sympathie pour les militants péquistes qui ont un idéal nationaliste québécois, une vision québécoise sociale-démocrate. Je ne comprends pas trop cependant qu'ils consentent aussi unanimement à transformer leur parti en monarchie. Le pouvoir-à-tout-prix serait-il en train de les contaminer?


Incognito

C'était hier ma première sortie en tant que bénéficiaire de la SV. D'abord à l'Animalerie de Bedford pour renouveler 'la bouffe à Bijou', puis au Métro Plouffe. Aux deux endroits, je suis demeuré incognito : ouf! Personne ne m'a apostrophé en me disant -- comme je l'appréhendais -- : Comment ça va le vieux? Rien n'y paraît donc encore... Le 'passage' s'est fait discrètement, mercimondieu! Je n'aurai pas à utiliser OilofOlay « pour combattre les sept signes de l'âge »!

01 juin 2007

L'âge inconditionnel

J'ai eu 65 ans hier, âge inconditionnel ici.

Il y a deux âges inconditionnels : 18 et 65 ans. 18 ans, l'âge de la liberté inconditionnelle. 65 ans, l'âge de la sécurité inconditionnelle.

Avant 18 ans, c'est la jeunesse pendant laquelle on se fait vivre. Après 65 ans, c'est la vieillesse pendant laquelle on se fait mourir.

Entre les deux, il faut se battre autant pour la liberté que pour la sécurité...