27 avril 2005

Le Québec, ses écoles et ses églises

Le Québec :


Le néolibéralisme s'est largement installé dans les institutions du pays, ainsi que dans ses pratiques sociales, avec comme conséquence mécanique la progression de la précarité : selon un rapport commandé en 2003 par le ministère du travail, 36 % des nouveaux emplois créés sont « atypiques », autrement dit précaires, cependant que les salaires des banquiers ont augmenté de 33 %!

La gauche québécoise est-elle soluble dans le souverainisme?, par Jean-Michel Djian dans Le Monde diplomatique, février 2005


Ses écoles :


Vous croyez que je décris une réalité peu commune? Détrompez-vous! Je suis certaine que c'est la vie de plusieurs enseignantes et enfants du Québec. Nos jeunes ne peuvent pas revendiquer ou se plaindre... Les parents ne sont pas vraiment au courant du quotidien de leurs enfants. Ce n'est pas une situation qui fait beaucoup de bruit et, pourtant, les enfants sont notre avenir!

Que vivent les enfants dans nos écoles?, par Michèle Valois, Enseignante à Commission scolaire de Laval, dans ledevoir.com, édition du mercredi 27 avril 2005


Ses églises :


Depuis trois siècles, l'immense majorité des Québécois ont été tenus de payer pour l'édification et l'entretien des bâtiments paroissiaux de l'Église catholique romaine, ce qui a présidé à ce que la législation et la jurisprudence aient maintenu entre les mains de la collectivité québécoise et de ses héritiers, et non entre celles de l'Église, des pratiquants ou de leurs représentants, la possession des églises paroissiales catholiques. Au moment où, dans les paroisses, on s'affranchirait bien de la responsabilité des bâtiments si des activités pastorales pouvaient y être maintenues quelque temps, leur reprise par la collectivité québécoise s'inscrit donc dans le cours des choses.

Reprendre en main l'avenir des églises du Québec, par Lucie K. Morisset et Luc Noppen, dans ledevoir.com, édition du mercredi 27 avril 2005




Aucun commentaire: