27 février 2005

Un métier?

Les tâches du corps enseignant d'aujourd'hui au primaire et au secondaire sont insurmontables. Les enseignants, en ce sens, héritent des dysfonctions familiales et sociales.


Statistiquement, sur papier, tout baigne dans l'huile. Nous sommes dans la surréalité si caractéristique de l'ex-Union soviétique où, en principe, l'égalité et la liberté régnaient. Le discours officiel convenu sur l'importance de l'éducation demeure un leurre. Le budget de l'État est distribué en fonction d'une échelle de valeurs. Rien de neutre dans les colonnes de chiffres, sauf les chiffres eux-mêmes. Il existe aussi une telle chose qu'une hiérarchie des fonctions.


Un corps enseignant qui se perçoit mal aimé par les autorités, qui se sent épuisé par la tâche, dévalorisé par les élèves, voire manipulé par ses syndicats, est-ce bien ce que souhaite la population?


Denise Bombardier, Un métier noble, dans ledevoir.com, édition du samedi 26 février 2005

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