07 septembre 2004

Le sexe industriel



J'me déculotte, tu m'tripotes à volonté, tu mets ta capote, tu rentres et tu sors tant que tu peux, tu payes selon les faveurs obtenues, tu te sauves ni vu ni connu; next... Voilà, à quelques variantes près, le schéma de base du sexe 'industrialisé'. Montréal serait la troisième 'capitale du pornstar' après Los Angeles et Amsterdam, s'il faut en croire un reportage de la série SexTek, au canal Z (ou D ou S ou V, peu importe), les jeunes Québécoises seraient très en demande dans 'l'industrie adulte', belles, bilingues, ambitieuses, audacieuses, mettez-en-c'est-pas-de-l'onguent-et-c'est-payant-pour-l'exploitant.



L'industrie du sexe est florissante. Au siècle de l'homo economicus neo-liberalis, il y a de moins en moins de débouchés pour la femme-épouse et pour la femme-mère; de plus en plus pour la femme-jouet, la femme-marchandise. Plus besoin d'être époux, plus besoin d'être père, l'homme a enfin trouvé dans le sexe industriel qui n'engage à rien comment satisfaire à la fois sa dominance, sa liberté, son plaisir et son profit.




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